Après une Karujet en demi teinte, l’ensemble du team s’est envolé vers la Grèce afin de participer à la 21ème édition du Jet Raid du 04 au 10 juin.
Cette année s’annonce particulièrement riche puisque l’Akropolis Jet Raid n’était qu’une première étape des jet raid: en octobre et novembre, deux autres manches sont prévues en Italie puis en Espagne.
Cette année s’annonce particulièrement riche puisque l’Akropolis Jet Raid n’était qu’une première étape des jet raid: en octobre et novembre, deux autres manches sont prévues en Italie puis en Espagne.
Beaucoup de vert et noir sur les podiums!
Comme d’habitude, les différents types d’épreuves (navigation avec la recherche de points “fantôme”, grand prix ou manche offshore) et de nombreux rebondissements ont quotidiennement chamboulé les classements.
A l’issu des premières journées, les résultats étaient très serrés: mais au bout du quatrième jour, c’est la fiabilité de nos machines qui a fait la différence et a permis à nos pilotes de les mener au bout de l’épreuve.
A l’issu des premières journées, les résultats étaient très serrés: mais au bout du quatrième jour, c’est la fiabilité de nos machines qui a fait la différence et a permis à nos pilotes de les mener au bout de l’épreuve.
Un septième titre pour Jean Bruno
Cette année encore, rien n’était couru d’avance pour Jean Bruno, l’écart étant dès le premier jour très mince avec Manu Cherici et Antonis Kokas (tous deux sur Seadoo).
Le deuxième jour, celui du “marathon day”, il arrive huitième lors de l’épreuve de consommation et marque en conséquence moins de points, réduisant encore davantage l’écart avec Kokas qui passe second.
Ce n’est que le jour suivant qu’il parvient à se détacher du reste des pilotes en raflant le maximum de points avec les épreuves de navigation du matin et de l’après midi, les autres courses de la journée ayant été annulées.
La quatrième journée se solde par une victoire de Jean Bruno lors du Grand prix de Calamos. Les points marqués dans la journée, notamment grâce à l’épreuve de navigation, lui permettent de conserver une avance confortable de plus de 120 points sur le second. De nombreuses casses sont à dénombrer parmi le reste des pilotes, mais le classement reste très serré. Le suspens demeure entier pour le dernier jour de course.
Le cinquième et dernier jour, de nombreux pilotes ne trouvent pas le point secret et ne marquent en conséquence aucun point lors de l’épreuve de navigation du matin. Cette manche permet à Jean Bruno de marquer le maximum de points, tout comme la manche offshore de l’après midi où il finit en tête.
C’est donc plutôt sereinement qu’il prend le départ des deux dernières manches. Il remporte la première, mais un fusible lâche juste après le départ de la Super finale l’empêchant d’y prendre part et laissant Kokas remporter cette manche.
C’est donc plutôt sereinement qu’il prend le départ des deux dernières manches. Il remporte la première, mais un fusible lâche juste après le départ de la Super finale l’empêchant d’y prendre part et laissant Kokas remporter cette manche.
Après toutes ces péripéties, Jean Bruno s’impose devant Bruno Vincendeau et Cédric Lamy: un podium 100% français pour l’Akropolis Jet Raid cette année!
Globalement, de très bons résultats pour le team
C’est la première édition où le nombre de machines préparées par le team était aussi important : pas moins de 6 jets (4 ultra 310, un Ultra LX et un Stx-15F) étaient sur la grille de départ!
En F1 (pilote seul), hormis Jean Bruno, David Chassier est le seul du team engagé et finit en 5ème position.
En F2 (en équipage), Philippe Engels et Vincent Thomas terminent premier sur un Ultra 310, Christophe Aquino et Jérémy Rathoin raflent la troisième place sur leur 15F. Eric Lebas et Philippe Jannou se classent quant à eux 5ème, tandis que le seul équipage féminin composé d’Olya Antonyuk et Catherine Rui, finit à la neuvième position.
En F3 (catégorie atmosphérique), Rathoin-Aquino s’imposent, Antonyuk et Rui finissent à la huitième place.
Hormis quelques petits incidents mécaniques, aucune panne importante n’est à dénombrer et tout le monde (ou presque…) a pu aller au bout de la compétition.
Une compétition au succès grandissant
D’année en année, cette compétition mythique, souvent qualifiée de “Dakar des mers”, voit son nombre de pilotes engagés croître. Les organisateurs se voient obligés de trouver des solutions pour continuer à donner à ce raid un goût d’aventure tout en garantissant la sécurité des participants, un véritable challenge!
le programme 2018
La majorité des pilotes sont arrivés le dimanche 3 juin.
Le lundi était consacré à l’installation des différentes équipes et aux derniers test de consommation avant le début des épreuves le lendemain. En fin de journée se déroulait la traditionnelle parade dans la ville d’accueil, Oropos. C’est l’occasion pour les habitants et les élus d’accueillir les participants de manière festive.
Le mardi marque officiellement le début de la compétition avec deux épreuves de navigation le matin vers Nea Artaki puis Eretria. Une fois rentré au paddock, les pilotes ont pris part au Grand Prix d’Oropos à 16h30: une première manche qualificative par catégorie, puis la seconde manche pour les pilotes qualifiés. La journée s’achève sur le traditionnel meeting préparant la journée du lendemain, celle du bivouac.
Le mercredi, les accompagnants abandonnent les pilotes pour prendre le ferry à 5h30 à destination de Milos. Le départ est donné à 9h sans assistance pour une épreuve de consommation de 130 km vers Kythnos. Le but de cette épreuve n’est pas d’arriver premier mais bien de finir l’épreuve sans avoir à ajouter de l’essence: il faut gérer au mieux son carburant.
A 11h30, les pilotes quittent Kythnos pour une épreuve de navigation de 73km vers Firopotamos. Ils ont ensuite rejoint les assistant à Pollonia pour installer le bivouac : ceux qui dorment à la belle étoile bénéficient d’un bonus de 10 points.
A 11h30, les pilotes quittent Kythnos pour une épreuve de navigation de 73km vers Firopotamos. Ils ont ensuite rejoint les assistant à Pollonia pour installer le bivouac : ceux qui dorment à la belle étoile bénéficient d’un bonus de 10 points.
Le lendemain, le programme a été un peu chamboulé en raison des conditions climatiques : le vent était trop fort pour que tous les accompagnants montent sur le même catamaran comme c’était prévu initialement, et pour accoster sur une plage à Gerontas.
Au lieu de cela, les assistants ont embarqué sur deux bateaux différents pour se rendre dans une crique. Les pilotes ont effectué leurs épreuves de navigation de Pollonia à Kymolo, puis vers Kleftiko où tout le monde s’est rejoint pour la pause. Suite à de nombreuses pannes et donc beaucoup de retard pris pour ramener machines et pilotes à bon port, le Grand Prix prévu en fin de journée à Adamas a été annulé.
Au lieu de cela, les assistants ont embarqué sur deux bateaux différents pour se rendre dans une crique. Les pilotes ont effectué leurs épreuves de navigation de Pollonia à Kymolo, puis vers Kleftiko où tout le monde s’est rejoint pour la pause. Suite à de nombreuses pannes et donc beaucoup de retard pris pour ramener machines et pilotes à bon port, le Grand Prix prévu en fin de journée à Adamas a été annulé.
Le jeudi, retour à Oropos! Les pilotes quittent Adamas pour un manche offshore de 80 km vers un point secret. Après la pause “repas-essence” à Episkopy, c’est une nouvelle épreuve de consommation de 130 km qui les attend. A 16h30, nouvelle “oval race” à Oropos, devant le paddock.
Enfin, le dernier jour, ils parcourent 92 km avec deux balises à checker pour ensuite rejoindre les accompagnateurs et manger sur une plage située à une heure d’Oropos. Retour direct l’après-midi vers le paddock pour finir sur la finale et clore cette semaine de course.
Kawasaki partenaire de l’épreuve, et un nombre record de participants!
Cette année, Kawasaki était partenaire de l’épreuve. Des “Welcom kits” étaient fournis à tous les pilotes courant sur une machine de la marque (pas moins d’une cinquantaine!). Un challenge était également prévu, récompensant les trois premiers pilotes Kawasaki de la catégorie atmosphérique.
Toutes catégories confondues, cette édition comptait 61 pilotes inscrits avec 39 pilotes effectivement sur l’eau à chaque départ: une première pour les organisateurs!
La course se déroulait entre l’Attique de l’Est (le paddock se situait à Oropos) et les Cyclades, permettant aux pilotes comme aux accompagnants de découvrir de magnifiques paysages par la mer comme par la route. Avec des températures oscillant entre 30 et 40° tous les jours, le contraste était saisissant par rapport à l’édition précédente qui se déroulait à Volos!